Aménagement des bas-fonds

A partir de 1996, Essonne-Sahel et ses partenaires ont piloté des Programmes d’appui aux projets de développement local incluant des valorisations de bas-fonds dans les cercles de Diéma, Nioro-du-Sahel et Bafoulabé.

Ces aménagements, réalisés entre 1998 et 2012, ont consisté en la réalisation de barrages, dont le but est de retenir l’eau des marigots dont ils barrent l’écoulement à la saison des pluies, afin de créer une surface inondable. Ce stockage de l’eau permet de développer les productions agricoles par irrigation et en contre-saison (riziculture, maraîchage, arboriculture, pisciculture, etc.), et d’améliorer les ressources en eau des villages, en rechargeant la nappe phréatique pour satisfaire les besoins domestiques et pastoraux. Ainsi, les effets des aléas de la pluviométrie peuvent être atténués.

Depuis 20 ans, les réalisations se sont multiplié et ont évolué tant sur le plan technique que sur celui de la gestion des ouvrages et du développement des cultures. Une douzaine d’exemples sont présentés ici, avec leurs spécificités et leur histoire.

Pour aller plus loin :
Mots-clés Aménagement Bas-Fond
Aménager un bas-fond – Illustration à Sandaré -G. Soudrie 2015
Aménagement et mise en valeur d’un bas-fond – B. Corbel 2009
  • Les ouvrages d’Essonne-Sahel

        ►Bibliographie Aménagement des Bas Fonds

  • Evaluation d’impacts des aménagements de bas-fonds

    Après plusieurs années de culture, Essonne-Sahel a souhaité évaluer l’impact de ces aménagements de bas-fonds, afin de savoir s’ils sont une réponse, même partielle, à l’insécurité alimentaire qui sévit dans cette zone et s’il y a nécessité, possibilité, de développer un système de production agricole moins sensible aux aléas climatiques.

    Les aménagements de bas-fonds de Diéma, Sérédji et Simbi ont ainsi fait l’objet d’une étude d’impacts approfondie, menée par l’ONG KARED, dans le cadre du programme 2019-2021 du RésEM.

    Cette étude a permis de :
    – Comparer l’état des ouvrages aux caractéristiques établies dans les derniers documents en vigueur ;
    – Dresser le bilan économique, social et environnemental de chacun des trois bas-fonds ;
    – Etablir le bilan des compétences des exploitant.e.s dans la gestion des ouvrages et des activités engendrées.

    Rapport de l’étude d’impacts des aménagements de bas-fonds, Juin 2020

On ne ramasse pas un caillou avec un seul doigt