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L’annexe de la mairie de Lakamané est connectée à internet

Depuis la fin du premier trimestre 2018, les deux villages de Guingui et de Foutougou, de la commune rurale de Lakamané, bénéficient de la rénovation de ses deux réseaux de distribution d’eau potable par pompage solaire avec l’installation de deux châteaux d’eau de 15 m³ et de deux bassins-réservoirs de 10 m³. Maintenant, depuis le mois d’avril 2018, l’annexe de la mairie de Lakamané dispose désormais d’un équipement informatique connecté à Internet et d’un mobilier spécifique dans le cadre de la réalisation du programme 2016-2018 de réduction de la fracture numérique. Continuer la lecture de L’annexe de la mairie de Lakamané est connectée à internet

Réalisation d’une adduction d’eau potable dans le village de Djédigui-Kassé

En 2015, la population de Djédigui-Kassé, village situé dans la commune rurale de Diakon, a défini comme priorité l’amélioration de l’accès à l’eau potable. Les habitants du village et ses ressortissants en France, réunis au sein de l’Association Solidarité Djédigui-Kassé (ASDK) ont alors sollicité la mairie pour que la réalisation d’une adduction d’eau potable (AEP) soit inscrite dans le plan de développement économique, social et culturel de la commune de Diakon. Avec l’appui favorable de la chefferie villageoise, la population et l’ASDK ont alors recherché des partenaires techniques pour le montage du projet d’AEP et la recherche de financements.

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Le 12 mai : Participation à la journée contre l’esclavage

A l’occasion des 170 ans de l’abolition de l’esclavage, le Comité des jumelages de Chilly-Mazarin s’est associé à cette journée organisée par l’association EFAPO et la mairie de Chilly-Mazarin : plantation d’un arbre symbolique, exposition, débats, moments festifs … Le comité des jumelages a exposé des panneaux sur ses actions à Diéma et participé à la réception de classes sur le thème de « l’esclavage  et du mieux vivre ensemble » .   

Conduite de projet

Des guides sur les AEP :   

Bibliographie Accès à l’eau potable

Des retours d’expériences de déroulement de projets :

Cadre logique projet AEP Diallara, 2011

Fiche de suivi, CDJ Chilly-Mazarin, 2013

Processus de conduite d’un projet d’AEP, Les Amis du Jumelage, 2016

Des exemples de :

TDR pour un diagnostic eau, Koréra Koré, 2016

► Convention de délégation de la maîtrise d’ouvrage, Koréra Koré, 2015

Les réalisations

Une AEP rurale est installée dans un village dont la population est comprise entre 1 000 et 3 000 habitants. Elle comporte en moyenne 6 bornes fontaines publiques, avec souvent une desserte particulière pour l’école et le point santé, et une augmentation des demandes de branchements privés. Le château d’eau est dimensionné en général entre 15m3 et 25 m3 pour une consommation journalière de 15 à 20 litres par habitant.

Commune Village Nombre d’habitants Volume du château d’eau Nombre de bornes fontaines Energie
Sandaré Samantara 2 800 15m3 4 Solaire
Diallara 1 500 15m3 4 Solaire
Assatiémala 2 340 20m3 6 Solaire
Lakamané Gory 1 400 15m3 6 Solaire
Kaniara 2 780 25m3 8 Solaire
Koréra-Koré Lakoulé 3 500 15m3 6 Solaire

En orange, les AEP réalisées par le réseau Essonne-Sahel.

  • Une AEP de ville en développement : Diéma

En 1995, une première AEP est mise en service pour un gros village d’environ 5000 habitants.

Devenu chef lieu de cercle et préfecture, la population de Diéma a eu rapidement tendance à croître, d’autant que les routes Bamako-Kayes et Nioro-Diéma en ont fait un véritable carrefour routier international. La conséquence est que la population atteint aujourd’hui 17000 habitants pour la ville-centre et ses hameaux. Parmi cette population, les agriculteurs sont en diminution relative, et les comportements des habitants ont évolué. En 2005, le besoin en eau potable pour les 5 années suivantes était estimé à 15 l/j et par habitant et a atteint en réalité 30l/j.

L’AEP créée en 1995 dans le cadre du programme Européen « Programme Régional Solaire » (PRS) était composée de 2 forages alimentant un château d’eau de 30m3 avec un pompage solaire de 72 panneaux, une grande première pour la région. Ce système alimentait deux bornes fontaines dont une à haut débit pour les charretiers, produisant jusqu’à 40 m3 jour.

En 1998, un pompage thermique a été ajouté. Cette réalisation atteignait alors des productions annuelles de l’ordre de 18 000 m3.

Un entretien et une maintenance exemplaires ont permis son maintien en activité durant 20 années.

En raison du développement économique de Diéma, la Direction Nationale de l’Hydraulique et de l’Energie (DNHE) et l’Agence Française de développement (AFD), ont engagé en 2005 une nouvelle AEP, mise en service en 2007. Un château d’eau de 50 m3 est alimenté par 2 forages pompés par moteurs thermiques renforcés par une station solaire de 24 panneaux.

En 2010 un programme EDDN a permis la rénovation de la première AEP et l’extension de la production solaire avec 14 panneaux supplémentaires. Les deux AEP ont été raccordées, ce qui en faisait un système unique de 4 forages et 3 châteaux d’eau pour un potentiel maximum de production de 250 m3/jour, préfigurant une AEP unique à l’horizon 2020 au potentiel de production de 500 m3/j.

Aujourd’hui, le système de pompage est raccordé à la centrale électrique hybride d’Energie Mali. Un forage très productif (14m3/h) du village de Fangouné Bambara, situé au nord  de la ville, a été raccordé à l’ensemble et a permis la desserte en eau des quartiers NORD. En 2016, les extensions de canalisations ont bénéficié au quartier SUD et aux écoles.

Actuellement, le nombre de branchements privés s’élève à 575 et les bornes fontaines sont 23 au total. Le comité de gestion de l’AEP est remplacé par la SOMAGEP – SA pour assurer l’exploitation et la gestion de l’ensemble. C’est donc cette entité qui assure dorénavant, la responsabilité et les pronostics pour l’avenir de l’eau à Diéma.

→ Plan succinct de l’AEP de Diéma

La suite : Gestion des AEP

La gouvernance locale consiste en un ensemble d’institutions, de mécanismes et de processus qui permettent aux citoyens et aux groupements de citoyens d’exprimer leurs intérêts et leurs besoins, de régler leurs différends et d’exercer leurs droits et obligations à l’échelon local.